L'amortissement des immobilisations


Définitions :



L’amortissement est la constatation comptable de la baisse de valeur des immobilisations se dépréciant avec le temps (usure), l’usage (facteur physique) ou le progrès technologique (obsolescence).

La dépréciation est calculée forfaitairement d’après les taux d’amortissement en 
usage.

L’amortissement est une technique de renouvellement des immobilisations 
(reconstitution du capital).
L’amortissement permet de répartir le coût d’un élément d’actif immobilisé sur sa durée probable de vie.


Valeur d’entrée (VE) :


 coût d’acquisition ou de production de l’immobilisation hors taxes récupérables.


Annuité d’amortissement (A)


montant de l’amortissement pratiqué annuellement.


Durée de vie (d) : 


Durée de « vie probable » : appréciée en fonction de facteurs physiques (usure) ou économiques (obsolescence).


Durée d’utilisation 


« propre » à l’entreprise (qui peut être inférieure à la durée de vie) choisie en fonction de sa politique ou de sa stratégie de renouvellement
des immobilisations.


Taux d’amortissement : 


nombre d’années d’utilisation exprimé en pourcentage.
t = 100 / nombre d’années
Si durée de vie = 20 ans , t = 100/20 = 5 %


Amortissements cumulés (AC) : 


total des amortissements pratiqués depuis l’acquisition des immobilisations.


Valeur nette d’amortissement (VNA) : 


différence, à une date donnée, entre la valeur d’entrée et les amortissements cumulés.


Plan d’amortissement


tableau préétabli qui donne pour chaque immobilisation, l’amortissement annuel, les amortissements cumulés et la valeur nette
d’amortissement à la fin de chaque exercice (VNA).


Base de calcul de l’amortissement :


C’est la valeur d’entrée ou valeur d’origine telle qu’elle figure au bilan (cf. Module des opérations courantes – Acquisition des immobilisations). 
Cette valeur peut être :

  • Le prix d’acquisition augmenté des frais accessoires (transport, assurance, frais de pose,..). A exclure les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’acte.


  • La valeur d’apport dans le cas de la constitution ou de la fusion des sociétés.


  • Le coût réel dans le cas des immobilisations produites par l’entreprise pour elle même.